Qui parmi nous, ne s’est pas posé au moins une fois, cette question ?
Que dois-je faire pour prendre confiance en moi ?
Que de changements pourrons-nous opérer quand nous oserons regarder la vérité en face !
Si vous avez tendance à dire :
« Je n’ai pas assez confiance en moi pour quitter mon mari. »
au lieu de :
« J’ai peur d’être seule. » « Je n’ai pas envie de renoncer au confort matériel dont je bénéficie tant que je vis avec lui. »
ou encore…
« Je ne veux pas donner raison à mes parents qui m’avaient prédit que ce n’était pas un homme pour moi. »
Ma réponse
Il est beaucoup plus confortable, même si cela donne une piètre image de nous, de laisser penser aux autres, que c’est le simple manque de confiance en nous qui nous maintient dans cette situation. Car toutes les vraies raisons nous paraissent tellement moins honorables !
Nous posons sur notre tête, une auréole de victime.
Les autres nous prennent alors en pitié et ne nous jugent pas.

Seulement voilà, à force de nous raconter des histoires, nous y croyons nous-même !
Le « manque de confiance en soi » une excuse pour ne pas bouger
Nous préférons nous justifier de la sorte, comme pour s’excuser aux yeux d’autrui de ne pas agir. Le manque de confiance en soi peut alors devenir un refuge.
Nous nous y abritons pour fuir…
Car il n’est pas facile de reconnaître ses peurs. Et agir de cette façon nous ôte toute responsabilité face à notre passivité.
« Ce n’est pas que je ne veuille pas, je ne peux pas ! »
En guidance en ligne, lorsque l’on me pose cette question :
« Vais-je enfin réussir à quitter mon mari ? Je n’ai aucune confiance en moi et je n’y arrive pas ! »
Ou un cas similaire à celui-ci, j’essaie de vous faire conscientiser à quel point vos arguments de manque de confiance en vous, peuvent cacher vos peurs, vos frustrations et parfois même, vos colères…
Avouons-le, le « Je n’ai pas confiance en moi » est une excuse bien commode.
Prenons-en enfin conscience afin que cet argument ne nous empêche pas de sortir d’une situation qui nous fait souffrir.
J’espère vous avoir aidé un peu.
Bien à vous.
Christine B.